Le visage de la souffrance humaine
Bonjour, moi c'est Nala, et je ne sais pas trop ce qui se passe. Je dois avouer que ce sentiment-là me suit depuis bien plus longtemps, en fait depuis le tout début de ma vie…
Chez nous, l’atmosphère a toujours été étrange, lourde et grave, comme si, depuis le début, quelque chose clochait. Comment savoir d’où vient ce mal invisible ? Comment savoir si ce mal-être vient de moi ? Je suis définitivement une erreur et je l’ai toujours bien compris.
Ma maman n’aurait jamais dû sortir, et son maître n’était vraiment pas content de cette situation. Donc maman était déjà bien piteuse de ce qu’elle avait fait, et moi, je crois que j’ai toujours su que j’étais une erreur. Une erreur de la vie, quoi. Quand nous sommes nés, toute notre fratrie sentait bien l’ambiance étrange, mais vous savez, nous étions si mignons qu’il était évident que nous allions faire fondre tous les cœurs sur notre passage. Les gens qui venaient à la maison atténuaient ce sentiment de culpabilité, et nous avons donc grandi avec un peu d’amour, somme toute… les enfants sont si bons là-dedans. Mais notre ancien maître vivait lui aussi avec tellement de démons que la notion du temps lui a échappé, et je suis donc restée avec maman pendant ma toute première année de vie, n’ayant jamais été adoptée. La dernière que personne n’a souhaitée adopter, encore une fois, je comprenais que je n’avais pas de valeur aux yeux des gens. Souvent, nous étions seules à la maison pendant de longues périodes et nous nous sommes toujours consolées ensemble.
Mais un beau jour, les choses se sont drôlement envenimées et nous avons perdu notre logis. Comme je n’avais jamais été dans les plans, notre ancien maître voulait seulement garder ma maman et ne voulait plus de moi. Vous savez, ce sentiment d’être de trop est revenu de plus belle. J’ai donc été amenée au refuge, séparée par la même occasion de ma maman. Heureusement, ma sœur humaine a toujours veillé sur moi, et j’ai pu arriver ici en douceur sans avoir connu la souffrance. J’ai donc été prise en charge par le refuge et je suis fraîchement opérée, vaccinée, vermifugée et prête à rencontrer quelqu’un qui me voudra. J’aimerais tellement, pour une fois dans ma jeune vie, connaître le sentiment d’être désirée, le sentiment d’être aimée.
La douleur humaine existe et elle fait trop souvent de victimes collatérales. Mettons fin à ce cycle. Adoptez un animal dans le besoin et réparons ensemble cette chaîne de l’abandon.
Nala, la petite chatte polydactyle qui ne rêve que d’une famille à son tour.
Le visage de la souffrance humaine
Bonjour, moi c'est Nala, et je ne sais pas trop ce qui se passe. Je dois avouer que ce sentiment-là me suit depuis bien plus longtemps, en fait depuis le tout début de ma vie…
Chez nous, l’atmosphère a toujours été étrange, lourde et grave, comme si, depuis le début, quelque chose clochait. Comment savoir d’où vient ce mal invisible ? Comment savoir si ce mal-être vient de moi ? Je suis définitivement une erreur et je l’ai toujours bien compris.
Ma maman n’aurait jamais dû sortir, et son maître n’était vraiment pas content de cette situation. Donc maman était déjà bien piteuse de ce qu’elle avait fait, et moi, je crois que j’ai toujours su que j’étais une erreur. Une erreur de la vie, quoi. Quand nous sommes nés, toute notre fratrie sentait bien l’ambiance étrange, mais vous savez, nous étions si mignons qu’il était évident que nous allions faire fondre tous les cœurs sur notre passage. Les gens qui venaient à la maison atténuaient ce sentiment de culpabilité, et nous avons donc grandi avec un peu d’amour, somme toute… les enfants sont si bons là-dedans. Mais notre ancien maître vivait lui aussi avec tellement de démons que la notion du temps lui a échappé, et je suis donc restée avec maman pendant ma toute première année de vie, n’ayant jamais été adoptée. La dernière que personne n’a souhaitée adopter, encore une fois, je comprenais que je n’avais pas de valeur aux yeux des gens. Souvent, nous étions seules à la maison pendant de longues périodes et nous nous sommes toujours consolées ensemble.
Mais un beau jour, les choses se sont drôlement envenimées et nous avons perdu notre logis. Comme je n’avais jamais été dans les plans, notre ancien maître voulait seulement garder ma maman et ne voulait plus de moi. Vous savez, ce sentiment d’être de trop est revenu de plus belle. J’ai donc été amenée au refuge, séparée par la même occasion de ma maman. Heureusement, ma sœur humaine a toujours veillé sur moi, et j’ai pu arriver ici en douceur sans avoir connu la souffrance. J’ai donc été prise en charge par le refuge et je suis fraîchement opérée, vaccinée, vermifugée et prête à rencontrer quelqu’un qui me voudra. J’aimerais tellement, pour une fois dans ma jeune vie, connaître le sentiment d’être désirée, le sentiment d’être aimée.
La douleur humaine existe et elle fait trop souvent de victimes collatérales. Mettons fin à ce cycle. Adoptez un animal dans le besoin et réparons ensemble cette chaîne de l’abandon.
Nala, la petite chatte polydactyle qui ne rêve que d’une famille à son tour.
Le visage de la souffrance humaine
Bonjour, moi c'est Nala, et je ne sais pas trop ce qui se passe. Je dois avouer que ce sentiment-là me suit depuis bien plus longtemps, en fait depuis le tout début de ma vie…
Chez nous, l’atmosphère a toujours été étrange, lourde et grave, comme si, depuis le début, quelque chose clochait. Comment savoir d’où vient ce mal invisible ? Comment savoir si ce mal-être vient de moi ? Je suis définitivement une erreur et je l’ai toujours bien compris.
Ma maman n’aurait jamais dû sortir, et son maître n’était vraiment pas content de cette situation. Donc maman était déjà bien piteuse de ce qu’elle avait fait, et moi, je crois que j’ai toujours su que j’étais une erreur. Une erreur de la vie, quoi. Quand nous sommes nés, toute notre fratrie sentait bien l’ambiance étrange, mais vous savez, nous étions si mignons qu’il était évident que nous allions faire fondre tous les cœurs sur notre passage. Les gens qui venaient à la maison atténuaient ce sentiment de culpabilité, et nous avons donc grandi avec un peu d’amour, somme toute… les enfants sont si bons là-dedans. Mais notre ancien maître vivait lui aussi avec tellement de démons que la notion du temps lui a échappé, et je suis donc restée avec maman pendant ma toute première année de vie, n’ayant jamais été adoptée. La dernière que personne n’a souhaitée adopter, encore une fois, je comprenais que je n’avais pas de valeur aux yeux des gens. Souvent, nous étions seules à la maison pendant de longues périodes et nous nous sommes toujours consolées ensemble.
Mais un beau jour, les choses se sont drôlement envenimées et nous avons perdu notre logis. Comme je n’avais jamais été dans les plans, notre ancien maître voulait seulement garder ma maman et ne voulait plus de moi. Vous savez, ce sentiment d’être de trop est revenu de plus belle. J’ai donc été amenée au refuge, séparée par la même occasion de ma maman. Heureusement, ma sœur humaine a toujours veillé sur moi, et j’ai pu arriver ici en douceur sans avoir connu la souffrance. J’ai donc été prise en charge par le refuge et je suis fraîchement opérée, vaccinée, vermifugée et prête à rencontrer quelqu’un qui me voudra. J’aimerais tellement, pour une fois dans ma jeune vie, connaître le sentiment d’être désirée, le sentiment d’être aimée.
La douleur humaine existe et elle fait trop souvent de victimes collatérales. Mettons fin à ce cycle. Adoptez un animal dans le besoin et réparons ensemble cette chaîne de l’abandon.
Nala, la petite chatte polydactyle qui ne rêve que d’une famille à son tour.