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Maman.
Maaaaamannnnn !!!
Maman ?
Que se passe-t-il ? Maman, où es-tu ?
Des gens sont venus nous prendre à la maison ce matin très tôt et nous ont déposés dans une jolie petite boîte en carton remplie de couvertures bien douillettes. C’est inquiétant ici, et ça semble bouger tout à coup. On dirait qu’on est en mouvement… On dirait qu’on s’éloigne de toi, maman. MAMAN !!! On se fait kidnapper, maman !! Aide-nous !!!
On savait qu’en théorie, nous allions partir un jour de la maison, mais c’était prévu dans encore quelques semaines au moins… Maman !!! Nous avions encore tant à apprendre avec toi. Maman, reviens nous chercher, s’il te plaît. Nous avons peur, nous avons faim, nous avons besoin de toi…
Nous allons nous assoupir un petit moment, au cas où nos amis les conducteurs changeraient d’avis et nous ramèneraient auprès de toi. Maman, tu nous manques.
Gus, réveille-toi, je crois que nous sommes arrêtés. Lorsque la porte s’ouvrira, ce sera soit le retour chez nous, soit… très, très loin. J’ai peur, Gus, mais je sais que tu es brave, et qu’au moins, nous sommes deux dans cette histoire.
Mauvaise pioche… Nous sommes bien loin de la maison et de maman. La péripétie a commencé tôt ce matin, et nous avons fait plus de sept heures de route. Heureusement, une grande amie canine est à notre droite. Elle semble confiante ; elle m’a même chuchoté à l’oreille que tout irait bien, que, grâce à elle, le vent avait tourné et que nous étions entre de bonnes mains.
Maman, nous savons maintenant que nous ne nous reverrons jamais, mais sache qu’on t’aime à la folie et que tes deux petits garçons sont en vie et en sécurité.
C’est alors que nous avons rencontré nos nouvelles matantes préférées !!! Aussitôt atterris dans leur fourgonnette, nous avons ressenti un amour infini, une bienveillance qui émanait d’elles. Elles nous ont emmitouflés dans leurs manteaux et nous ont susurré à l’oreille que le meilleur était à venir.
Ce jour-là, nous avons rencontré notre maman de substitution : Mila, la gentille et maternelle golden. Accompagnés de son humaine au cœur grand comme la terre, nous avons atterri dans un foyer d’accueil extraordinaire.
Maman, jamais tu ne seras remplacée, mais console ton cœur de mère en sachant que nous sommes entourés de gens bienveillants et chevronnés ici-bas, en Mauricie.
Bien plus tard, nous avons compris que ce geste était un geste d’amour. Que là-bas, à Mistassini, il y a un problème de surpopulation canine et que, parfois, certains d’entre nous migrent vers le sud pour profiter des bons soins d’ici.
Nous sommes donc maintenant apaisés, rassasiés, rassurés, et surtout pleins de vie ! Fin prêts à rencontrer un bon foyer aimant qui nous offrira protection et bons soins pour le restant de nos jours.
Nous sommes Léo & Gus, les deux petites croquettes qui se sont glissées parmi un grand convoi de grands chiens pour immigrer vers une vie meilleure… Une vie à la hauteur de ce qu’elle est : belle et heureuse.
Léo & Gus
Les petits chiens croisés qui font leurs marques du haut de leurs huit semaines de vie.
Le meilleur reste à venir, comme diraient les filles !
Maman.
Maaaaamannnnn !!!
Maman ?
Que se passe-t-il ? Maman, où es-tu ?
Des gens sont venus nous prendre à la maison ce matin très tôt et nous ont déposés dans une jolie petite boîte en carton remplie de couvertures bien douillettes. C’est inquiétant ici, et ça semble bouger tout à coup. On dirait qu’on est en mouvement… On dirait qu’on s’éloigne de toi, maman. MAMAN !!! On se fait kidnapper, maman !! Aide-nous !!!
On savait qu’en théorie, nous allions partir un jour de la maison, mais c’était prévu dans encore quelques semaines au moins… Maman !!! Nous avions encore tant à apprendre avec toi. Maman, reviens nous chercher, s’il te plaît. Nous avons peur, nous avons faim, nous avons besoin de toi…
Nous allons nous assoupir un petit moment, au cas où nos amis les conducteurs changeraient d’avis et nous ramèneraient auprès de toi. Maman, tu nous manques.
Gus, réveille-toi, je crois que nous sommes arrêtés. Lorsque la porte s’ouvrira, ce sera soit le retour chez nous, soit… très, très loin. J’ai peur, Gus, mais je sais que tu es brave, et qu’au moins, nous sommes deux dans cette histoire.
Mauvaise pioche… Nous sommes bien loin de la maison et de maman. La péripétie a commencé tôt ce matin, et nous avons fait plus de sept heures de route. Heureusement, une grande amie canine est à notre droite. Elle semble confiante ; elle m’a même chuchoté à l’oreille que tout irait bien, que, grâce à elle, le vent avait tourné et que nous étions entre de bonnes mains.
Maman, nous savons maintenant que nous ne nous reverrons jamais, mais sache qu’on t’aime à la folie et que tes deux petits garçons sont en vie et en sécurité.
C’est alors que nous avons rencontré nos nouvelles matantes préférées !!! Aussitôt atterris dans leur fourgonnette, nous avons ressenti un amour infini, une bienveillance qui émanait d’elles. Elles nous ont emmitouflés dans leurs manteaux et nous ont susurré à l’oreille que le meilleur était à venir.
Ce jour-là, nous avons rencontré notre maman de substitution : Mila, la gentille et maternelle golden. Accompagnés de son humaine au cœur grand comme la terre, nous avons atterri dans un foyer d’accueil extraordinaire.
Maman, jamais tu ne seras remplacée, mais console ton cœur de mère en sachant que nous sommes entourés de gens bienveillants et chevronnés ici-bas, en Mauricie.
Bien plus tard, nous avons compris que ce geste était un geste d’amour. Que là-bas, à Mistassini, il y a un problème de surpopulation canine et que, parfois, certains d’entre nous migrent vers le sud pour profiter des bons soins d’ici.
Nous sommes donc maintenant apaisés, rassasiés, rassurés, et surtout pleins de vie ! Fin prêts à rencontrer un bon foyer aimant qui nous offrira protection et bons soins pour le restant de nos jours.
Nous sommes Léo & Gus, les deux petites croquettes qui se sont glissées parmi un grand convoi de grands chiens pour immigrer vers une vie meilleure… Une vie à la hauteur de ce qu’elle est : belle et heureuse.
Léo & Gus
Les petits chiens croisés qui font leurs marques du haut de leurs huit semaines de vie.
Le meilleur reste à venir, comme diraient les filles !
