Cher papa,
Jeudi dernier fut probablement l’un des moments que tu redoutais le plus…
Le fameux moment que l’on redoutait tous les deux.
La fameuse date butoir indiquée sur le calendrier, marquée d’un grand X.
Notre 29 novembre à nous, papa, ce fameux jeudi de nos adieux.
À toi, très cher papa, tout au long du trajet, j’ai bien ressenti toute ta douleur, toute ta souffrance, celle que tu éprouvais à me confier au refuge. Et Dieu sait que le trajet fut long, trois heures, nos dernières trois heures ensemble. Celles qui nous ont permis de quitter notre patelin natal de Baie-Comeau pour me confier entre LEURS mains, les mains d'autres personnes, celles que tu avais soigneusement choisies pour moi.
Papa, sache que je n’ai jamais dormi au refuge. Elles te l'avaient bien promis, elles veilleraient sur moi comme sur la prunelle de leurs yeux, et c’est bien ce qu’elles ont fait. Matante Évelyne, ma nouvelle précieuse famille d’accueil, est venue me chercher à peine une heure après mon arrivée, et j’y suis traité aux petits oignons. Je me suis même fait une demi-sœur canine, prénommée Lady, et c’est l’amour fou !
Papa, n’aie pas peur, dénoue cette boule à ton cœur, dors bien papa, je m'y plais ici, et ma famille d’accueil me décrit tellement comme un ange que cela ne saurait tarder avant que je trouve ma nouvelle famille pour la vie.
Parfois, aimer, c’est aussi savoir laisser partir. Je sais que tu voulais me garder, m’aimer et m’avoir jusqu’à la fin des temps, mais comme maman avait du mal à respirer et que je devais rester confiné au sous-sol dans ma pièce pour éviter la propagation de mes poils, il va sans dire que ton choix était le bon, celui fait par amour.
Papa, je sais que ta douleur, lorsque tu es venu me porter, était immense, que ce n’était définitivement pas un choix facile et que ta femme était la décision logique.
À toi, maman, qui es arrivée plus tard dans ma vie, mais qui m’as si bien accueillie malgré tes vilaines allergies, merci d’avoir essayé aussi longtemps. La venue de mon nouveau petit frère ou de ma nouvelle petite sœur humaine a malheureusement décuplé toutes tes allergies, et c’est compréhensible que vous ayez dû faire un choix.
Sachez que je vous aimerai toujours, que jamais je ne vous tiendrai rigueur pour votre décision. C’est ça l’amour : je vous aime comme tous les chiens savent si bien le faire, inconditionnellement.
Les matantes disent que parfois les histoires d’abandon sont d’une rudesse sans merci, que parfois les parents ne se retournent même pas et quittent le cœur léger. Mais que, pour nous, elles ont ressenti tout l’amour du monde dans votre geste.
Après avoir fait ce choix éthique qu’est l’abandon responsable, je suis soulagé d’être atterri ici, parmi cette grande famille du Domaine Animal.
Merci à vous, mes parents de mes 0 à 8 ans. Maintenant, je suis fébrile à l’idée de savoir qui sera ma nouvelle famille.
Qui aurait bien envie d’un gentil toutou Dalmatien parmi eux ? Je suis, comme vous pouvez le comprendre, plus que disposé à rencontrer ma nouvelle famille pour mes 8 à 16 ans. 50 % de la route est faite, qui seront les suivants ?
Sachez que je m’entends avec les chiens, les chats, et les enfants, ce qui fait de moi un super candidat ! Seul bémol : je perds un peu (beaucoup) mes poils, mais pffff, trois fois rien au final !
Si le cœur vous en dit, pour postuler pour m’adopter, c’est par ici.
Cher papa,
Jeudi dernier fut probablement l’un des moments que tu redoutais le plus…
Le fameux moment que l’on redoutait tous les deux.
La fameuse date butoir indiquée sur le calendrier, marquée d’un grand X.
Notre 29 novembre à nous, papa, ce fameux jeudi de nos adieux.
À toi, très cher papa, tout au long du trajet, j’ai bien ressenti toute ta douleur, toute ta souffrance, celle que tu éprouvais à me confier au refuge. Et Dieu sait que le trajet fut long, trois heures, nos dernières trois heures ensemble. Celles qui nous ont permis de quitter notre patelin natal de Baie-Comeau pour me confier entre LEURS mains, les mains d'autres personnes, celles que tu avais soigneusement choisies pour moi.
Papa, sache que je n’ai jamais dormi au refuge. Elles te l'avaient bien promis, elles veilleraient sur moi comme sur la prunelle de leurs yeux, et c’est bien ce qu’elles ont fait. Matante Évelyne, ma nouvelle précieuse famille d’accueil, est venue me chercher à peine une heure après mon arrivée, et j’y suis traité aux petits oignons. Je me suis même fait une demi-sœur canine, prénommée Lady, et c’est l’amour fou !
Papa, n’aie pas peur, dénoue cette boule à ton cœur, dors bien papa, je m'y plais ici, et ma famille d’accueil me décrit tellement comme un ange que cela ne saurait tarder avant que je trouve ma nouvelle famille pour la vie.
Parfois, aimer, c’est aussi savoir laisser partir. Je sais que tu voulais me garder, m’aimer et m’avoir jusqu’à la fin des temps, mais comme maman avait du mal à respirer et que je devais rester confiné au sous-sol dans ma pièce pour éviter la propagation de mes poils, il va sans dire que ton choix était le bon, celui fait par amour.
Papa, je sais que ta douleur, lorsque tu es venu me porter, était immense, que ce n’était définitivement pas un choix facile et que ta femme était la décision logique.
À toi, maman, qui es arrivée plus tard dans ma vie, mais qui m’as si bien accueillie malgré tes vilaines allergies, merci d’avoir essayé aussi longtemps. La venue de mon nouveau petit frère ou de ma nouvelle petite sœur humaine a malheureusement décuplé toutes tes allergies, et c’est compréhensible que vous ayez dû faire un choix.
Sachez que je vous aimerai toujours, que jamais je ne vous tiendrai rigueur pour votre décision. C’est ça l’amour : je vous aime comme tous les chiens savent si bien le faire, inconditionnellement.
Les matantes disent que parfois les histoires d’abandon sont d’une rudesse sans merci, que parfois les parents ne se retournent même pas et quittent le cœur léger. Mais que, pour nous, elles ont ressenti tout l’amour du monde dans votre geste.
Après avoir fait ce choix éthique qu’est l’abandon responsable, je suis soulagé d’être atterri ici, parmi cette grande famille du Domaine Animal.
Merci à vous, mes parents de mes 0 à 8 ans. Maintenant, je suis fébrile à l’idée de savoir qui sera ma nouvelle famille.
Qui aurait bien envie d’un gentil toutou Dalmatien parmi eux ? Je suis, comme vous pouvez le comprendre, plus que disposé à rencontrer ma nouvelle famille pour mes 8 à 16 ans. 50 % de la route est faite, qui seront les suivants ?
Sachez que je m’entends avec les chiens, les chats, et les enfants, ce qui fait de moi un super candidat ! Seul bémol : je perds un peu (beaucoup) mes poils, mais pffff, trois fois rien au final !
Si le cœur vous en dit, pour postuler pour m’adopter, c’est par ici.
Cher papa,
Jeudi dernier fut probablement l’un des moments que tu redoutais le plus…
Le fameux moment que l’on redoutait tous les deux.
La fameuse date butoir indiquée sur le calendrier, marquée d’un grand X.
Notre 29 novembre à nous, papa, ce fameux jeudi de nos adieux.
À toi, très cher papa, tout au long du trajet, j’ai bien ressenti toute ta douleur, toute ta souffrance, celle que tu éprouvais à me confier au refuge. Et Dieu sait que le trajet fut long, trois heures, nos dernières trois heures ensemble. Celles qui nous ont permis de quitter notre patelin natal de Baie-Comeau pour me confier entre LEURS mains, les mains d'autres personnes, celles que tu avais soigneusement choisies pour moi.
Papa, sache que je n’ai jamais dormi au refuge. Elles te l'avaient bien promis, elles veilleraient sur moi comme sur la prunelle de leurs yeux, et c’est bien ce qu’elles ont fait. Matante Évelyne, ma nouvelle précieuse famille d’accueil, est venue me chercher à peine une heure après mon arrivée, et j’y suis traité aux petits oignons. Je me suis même fait une demi-sœur canine, prénommée Lady, et c’est l’amour fou !
Papa, n’aie pas peur, dénoue cette boule à ton cœur, dors bien papa, je m'y plais ici, et ma famille d’accueil me décrit tellement comme un ange que cela ne saurait tarder avant que je trouve ma nouvelle famille pour la vie.
Parfois, aimer, c’est aussi savoir laisser partir. Je sais que tu voulais me garder, m’aimer et m’avoir jusqu’à la fin des temps, mais comme maman avait du mal à respirer et que je devais rester confiné au sous-sol dans ma pièce pour éviter la propagation de mes poils, il va sans dire que ton choix était le bon, celui fait par amour.
Papa, je sais que ta douleur, lorsque tu es venu me porter, était immense, que ce n’était définitivement pas un choix facile et que ta femme était la décision logique.
À toi, maman, qui es arrivée plus tard dans ma vie, mais qui m’as si bien accueillie malgré tes vilaines allergies, merci d’avoir essayé aussi longtemps. La venue de mon nouveau petit frère ou de ma nouvelle petite sœur humaine a malheureusement décuplé toutes tes allergies, et c’est compréhensible que vous ayez dû faire un choix.
Sachez que je vous aimerai toujours, que jamais je ne vous tiendrai rigueur pour votre décision. C’est ça l’amour : je vous aime comme tous les chiens savent si bien le faire, inconditionnellement.
Les matantes disent que parfois les histoires d’abandon sont d’une rudesse sans merci, que parfois les parents ne se retournent même pas et quittent le cœur léger. Mais que, pour nous, elles ont ressenti tout l’amour du monde dans votre geste.
Après avoir fait ce choix éthique qu’est l’abandon responsable, je suis soulagé d’être atterri ici, parmi cette grande famille du Domaine Animal.
Merci à vous, mes parents de mes 0 à 8 ans. Maintenant, je suis fébrile à l’idée de savoir qui sera ma nouvelle famille.
Qui aurait bien envie d’un gentil toutou Dalmatien parmi eux ? Je suis, comme vous pouvez le comprendre, plus que disposé à rencontrer ma nouvelle famille pour mes 8 à 16 ans. 50 % de la route est faite, qui seront les suivants ?
Sachez que je m’entends avec les chiens, les chats, et les enfants, ce qui fait de moi un super candidat ! Seul bémol : je perds un peu (beaucoup) mes poils, mais pffff, trois fois rien au final !
Si le cœur vous en dit, pour postuler pour m’adopter, c’est par ici.