Elles devaient me trouver un prénom qui serait digne de mon histoire incroyable. Je suis une bénédiction de la vie, alors que la mort me courait après comme un prédateur après sa proie ; moi étant la proie.
« Aly, j’ai trouvé, ça sera Joseph ! »
Nul besoin de poser des questions, Alyson savait que Joseph était plus qu’évocateur de mon incroyable début de vie. J’étais si minuscule, seul, sans pleurer, sans chercher. J’étais doté d’un grand courage, d’une spiritualité et, tout comme mon nom, j’étais, pour les filles, l’incarnation même de la bénédiction divine. J’étais Joseph.
Alors, à peine âgé de quelques jours, j’ai été capturé avec mon frère par les patrouilleurs de San Antonio au Texas. Capturé est un bien grand mot lorsque tu as peine à te déplacer et à voir. De toute évidence, je ne faisais pas le poids contre mon tout premier prédateur.
J’ai vite compris que nous étions, en l’espace de quelques minutes, devenus orphelins. Orphelin est un pronostic bien sombre pour des chiots néonataux du Texas... Nous avons besoin du lait qui nous protègera contre les maladies, qui nous donnera la force de nous battre, nous avons besoin de sa chaleur et de ses soins. Mon frère est déjà bien faible... Je tente tant bien que mal de faire diversion pour éviter que les grands prédateurs qui nous auscultent au peigne fin ne découvrent sa faiblesse, mais la décision est déjà prise. Il sera « humainement euthanasié » sans même laisser la chance à des groupes de sauveurs de lui donner une deuxième chance.
Je suis maintenant seul.
On me transfère alors dans une autre partie du centre, où comme moi, il y a des dizaines d’orphelins criant à l’aide, entassés dans des petites cages individuelles. Mais moi, je ne crie pas, j’attends, j’observe, je garde espoir. L’attente dure quelques jours, je suis nourri et évalué, mon état est stable.
Vous savez, les proies ressentent lorsque le danger approche. Il était là. J’étais sa proie, son amuse-gueule.
J’étais beaucoup trop jeune pour être disponible à l’adoption. Je prenais maintenant une place pour les prochains orphelins capturés. J’étais stable mais mon temps était maintenant expiré. Je devais quitter. L’euthanasie ou la bonne foi des groupes de sauveurs étaient mes deux seules options.
Mon nom est Joseph, je suis doté d’un grand courage, j’ai toujours su que j’allais vivre.
C’est donc le 8 juin dernier que j’ai rejoint ma famille de cœur : ce van rempli d’âmes perdues conduit par deux femmes qui aspirent à redonner vie aux plus démunis. J’ai donc été soigneusement installé dans une cage avec mon toutou battement de cœur, j’ai été manipulé avec des gants et nourri à la cuillère. J’ai voyagé plusieurs milliers de kilomètres avant de traverser au Canada et d’être remis aux bons soins de ma famille d’accueil pour me permettre de reprendre des forces.
Déjà 4 semaines se sont écoulées et je suis maintenant plus que prêt à foncer tête première dans l’aventure de ma vie. Je suis un jeune chiot joueur et rempli d’énergie. Je suis habitué aux enfants, aux chiens et aux chats. Ma race est inconnue mais nous pensons très fortement que je deviendrai un grand chien.
Elles devaient me trouver un prénom qui serait digne de mon histoire incroyable. Je suis une bénédiction de la vie, alors que la mort me courait après comme un prédateur après sa proie ; moi étant la proie.
« Aly, j’ai trouvé, ça sera Joseph ! »
Nul besoin de poser des questions, Alyson savait que Joseph était plus qu’évocateur de mon incroyable début de vie. J’étais si minuscule, seul, sans pleurer, sans chercher. J’étais doté d’un grand courage, d’une spiritualité et, tout comme mon nom, j’étais, pour les filles, l’incarnation même de la bénédiction divine. J’étais Joseph.
Alors, à peine âgé de quelques jours, j’ai été capturé avec mon frère par les patrouilleurs de San Antonio au Texas. Capturé est un bien grand mot lorsque tu as peine à te déplacer et à voir. De toute évidence, je ne faisais pas le poids contre mon tout premier prédateur.
J’ai vite compris que nous étions, en l’espace de quelques minutes, devenus orphelins. Orphelin est un pronostic bien sombre pour des chiots néonataux du Texas... Nous avons besoin du lait qui nous protègera contre les maladies, qui nous donnera la force de nous battre, nous avons besoin de sa chaleur et de ses soins. Mon frère est déjà bien faible... Je tente tant bien que mal de faire diversion pour éviter que les grands prédateurs qui nous auscultent au peigne fin ne découvrent sa faiblesse, mais la décision est déjà prise. Il sera « humainement euthanasié » sans même laisser la chance à des groupes de sauveurs de lui donner une deuxième chance.
Je suis maintenant seul.
On me transfère alors dans une autre partie du centre, où comme moi, il y a des dizaines d’orphelins criant à l’aide, entassés dans des petites cages individuelles. Mais moi, je ne crie pas, j’attends, j’observe, je garde espoir. L’attente dure quelques jours, je suis nourri et évalué, mon état est stable.
Vous savez, les proies ressentent lorsque le danger approche. Il était là. J’étais sa proie, son amuse-gueule.
J’étais beaucoup trop jeune pour être disponible à l’adoption. Je prenais maintenant une place pour les prochains orphelins capturés. J’étais stable mais mon temps était maintenant expiré. Je devais quitter. L’euthanasie ou la bonne foi des groupes de sauveurs étaient mes deux seules options.
Mon nom est Joseph, je suis doté d’un grand courage, j’ai toujours su que j’allais vivre.
C’est donc le 8 juin dernier que j’ai rejoint ma famille de cœur : ce van rempli d’âmes perdues conduit par deux femmes qui aspirent à redonner vie aux plus démunis. J’ai donc été soigneusement installé dans une cage avec mon toutou battement de cœur, j’ai été manipulé avec des gants et nourri à la cuillère. J’ai voyagé plusieurs milliers de kilomètres avant de traverser au Canada et d’être remis aux bons soins de ma famille d’accueil pour me permettre de reprendre des forces.
Déjà 4 semaines se sont écoulées et je suis maintenant plus que prêt à foncer tête première dans l’aventure de ma vie. Je suis un jeune chiot joueur et rempli d’énergie. Je suis habitué aux enfants, aux chiens et aux chats. Ma race est inconnue mais nous pensons très fortement que je deviendrai un grand chien.
Elles devaient me trouver un prénom qui serait digne de mon histoire incroyable. Je suis une bénédiction de la vie, alors que la mort me courait après comme un prédateur après sa proie ; moi étant la proie.
« Aly, j’ai trouvé, ça sera Joseph ! »
Nul besoin de poser des questions, Alyson savait que Joseph était plus qu’évocateur de mon incroyable début de vie. J’étais si minuscule, seul, sans pleurer, sans chercher. J’étais doté d’un grand courage, d’une spiritualité et, tout comme mon nom, j’étais, pour les filles, l’incarnation même de la bénédiction divine. J’étais Joseph.
Alors, à peine âgé de quelques jours, j’ai été capturé avec mon frère par les patrouilleurs de San Antonio au Texas. Capturé est un bien grand mot lorsque tu as peine à te déplacer et à voir. De toute évidence, je ne faisais pas le poids contre mon tout premier prédateur.
J’ai vite compris que nous étions, en l’espace de quelques minutes, devenus orphelins. Orphelin est un pronostic bien sombre pour des chiots néonataux du Texas... Nous avons besoin du lait qui nous protègera contre les maladies, qui nous donnera la force de nous battre, nous avons besoin de sa chaleur et de ses soins. Mon frère est déjà bien faible... Je tente tant bien que mal de faire diversion pour éviter que les grands prédateurs qui nous auscultent au peigne fin ne découvrent sa faiblesse, mais la décision est déjà prise. Il sera « humainement euthanasié » sans même laisser la chance à des groupes de sauveurs de lui donner une deuxième chance.
Je suis maintenant seul.
On me transfère alors dans une autre partie du centre, où comme moi, il y a des dizaines d’orphelins criant à l’aide, entassés dans des petites cages individuelles. Mais moi, je ne crie pas, j’attends, j’observe, je garde espoir. L’attente dure quelques jours, je suis nourri et évalué, mon état est stable.
Vous savez, les proies ressentent lorsque le danger approche. Il était là. J’étais sa proie, son amuse-gueule.
J’étais beaucoup trop jeune pour être disponible à l’adoption. Je prenais maintenant une place pour les prochains orphelins capturés. J’étais stable mais mon temps était maintenant expiré. Je devais quitter. L’euthanasie ou la bonne foi des groupes de sauveurs étaient mes deux seules options.
Mon nom est Joseph, je suis doté d’un grand courage, j’ai toujours su que j’allais vivre.
C’est donc le 8 juin dernier que j’ai rejoint ma famille de cœur : ce van rempli d’âmes perdues conduit par deux femmes qui aspirent à redonner vie aux plus démunis. J’ai donc été soigneusement installé dans une cage avec mon toutou battement de cœur, j’ai été manipulé avec des gants et nourri à la cuillère. J’ai voyagé plusieurs milliers de kilomètres avant de traverser au Canada et d’être remis aux bons soins de ma famille d’accueil pour me permettre de reprendre des forces.
Déjà 4 semaines se sont écoulées et je suis maintenant plus que prêt à foncer tête première dans l’aventure de ma vie. Je suis un jeune chiot joueur et rempli d’énergie. Je suis habitué aux enfants, aux chiens et aux chats. Ma race est inconnue mais nous pensons très fortement que je deviendrai un grand chien.
