Ni Hao (salut),
Nous sommes Abigaël et Maëva. Nos noms ont été soigneusement choisis pour faire un petit clin d’œil à notre race originaire de Chine, le shar-peï. Les trémas sur nos noms et notre race rappellent les centaines de petits points qui se cachent sur notre bedon rose. Ce surnom nous a suivies tout au long de notre voyage vers la liberté. Moi, Abigaël, j’étais le A715250, et moi, Maëva, j’étais le A715251. Nous étions deux sœurs terrifiées, fuyantes, qui ne cherchaient ni réconfort ni amour auprès de l’humain. Il n'a fallu que quelques jours pour être sélectionnées lors de la marche matinale des employés du centre. Non pas pour nous aider à nous ouvrir le cœur, mais pour mourir. Nous étions, aux yeux du centre, des candidates parfaites pour libérer de l’espace pour les futurs arrivants, des âmes blessées et oubliées. À peine quelques jours après notre arrivée, nos numéros A715250 et A715251 figuraient parmi la liste d’euthanasie. Notre heure était venue.
Tout bourdonne si fort : l’écho du centre, la vitesse des mouvements, les techniciens qui nous auscultent, les adoptants qui se penchent et nous parlent d’une voix étrange. Il faut fuir, il faut se cacher loin. Nous essayons de nous fondre dans le béton qui nous fait trembler de froid, ou peut-être est-ce la peur ? ATTENTION, ils sont derrière toi !!! FUIS !
On pleure. On tremble. On a perdu l’appétit et le goût de vivre. Nous avons 5 mois, et l’humain a perdu espoir pour nous… À l’exception de Suzanne.
Il est 14h05 lorsque les filles reçoivent un message. C’est Suzanne. Nous sommes en pré-euthanasie. Il ne nous reste que quelques minutes avant de nous faire voler nos belles années à vivre. En moins de deux, un courriel est envoyé, demandant l’autorisation de notre sauvetage. Nous sommes saines et sauves. Nous sommes sauvées grâce à l’œil bienveillant de Suzanne, cette bénévole originaire de San Antonio qui s’assure que chaque âme perdue retrouve son chemin entre les mains d’un sauveur.
C’est ainsi qu’Alexandra et Alysson nous ont récupérées.
Nous avons vite compris que le van nous apporterait vers la liberté. Nos numéros A715250 et A715251 ont rapidement laissé place à des surnoms plus farfelus les uns que les autres : Les trémas, les petits vers de choux, les boulettes. Les souvenirs traumatisants de notre capture ont tranquillement fait place aux moments de douceur : les petits bouts de pain partagés à travers notre grillage, les nombreux Bully sticks que nous dégustions la nuit loin des regards, les sorties dans les gazons frais et les repas submergés de conserves délicieuses. La vie devenant belle, nous nous sommes tranquillement ouvertes le cœur à nos sauveuses.
Nous sommes maintenant de jeunes chiots en pleine découverte du monde. Nous avons besoin de douceur et de temps et nous serions plus que comblées de pouvoir rejoindre des familles ayant déjà des chiens énergiques et confiants. Nous avons hâte de rencontrer nos familles pour la vie respective.
Pour postuler à nos adoptions, c'est juste ici:
Ni Hao (salut),
Nous sommes Abigaël et Maëva. Nos noms ont été soigneusement choisis pour faire un petit clin d’œil à notre race originaire de Chine, le shar-peï. Les trémas sur nos noms et notre race rappellent les centaines de petits points qui se cachent sur notre bedon rose. Ce surnom nous a suivies tout au long de notre voyage vers la liberté. Moi, Abigaël, j’étais le A715250, et moi, Maëva, j’étais le A715251. Nous étions deux sœurs terrifiées, fuyantes, qui ne cherchaient ni réconfort ni amour auprès de l’humain. Il n'a fallu que quelques jours pour être sélectionnées lors de la marche matinale des employés du centre. Non pas pour nous aider à nous ouvrir le cœur, mais pour mourir. Nous étions, aux yeux du centre, des candidates parfaites pour libérer de l’espace pour les futurs arrivants, des âmes blessées et oubliées. À peine quelques jours après notre arrivée, nos numéros A715250 et A715251 figuraient parmi la liste d’euthanasie. Notre heure était venue.
Tout bourdonne si fort : l’écho du centre, la vitesse des mouvements, les techniciens qui nous auscultent, les adoptants qui se penchent et nous parlent d’une voix étrange. Il faut fuir, il faut se cacher loin. Nous essayons de nous fondre dans le béton qui nous fait trembler de froid, ou peut-être est-ce la peur ? ATTENTION, ils sont derrière toi !!! FUIS !
On pleure. On tremble. On a perdu l’appétit et le goût de vivre. Nous avons 5 mois, et l’humain a perdu espoir pour nous… À l’exception de Suzanne.
Il est 14h05 lorsque les filles reçoivent un message. C’est Suzanne. Nous sommes en pré-euthanasie. Il ne nous reste que quelques minutes avant de nous faire voler nos belles années à vivre. En moins de deux, un courriel est envoyé, demandant l’autorisation de notre sauvetage. Nous sommes saines et sauves. Nous sommes sauvées grâce à l’œil bienveillant de Suzanne, cette bénévole originaire de San Antonio qui s’assure que chaque âme perdue retrouve son chemin entre les mains d’un sauveur.
C’est ainsi qu’Alexandra et Alysson nous ont récupérées.
Nous avons vite compris que le van nous apporterait vers la liberté. Nos numéros A715250 et A715251 ont rapidement laissé place à des surnoms plus farfelus les uns que les autres : Les trémas, les petits vers de choux, les boulettes. Les souvenirs traumatisants de notre capture ont tranquillement fait place aux moments de douceur : les petits bouts de pain partagés à travers notre grillage, les nombreux Bully sticks que nous dégustions la nuit loin des regards, les sorties dans les gazons frais et les repas submergés de conserves délicieuses. La vie devenant belle, nous nous sommes tranquillement ouvertes le cœur à nos sauveuses.
Nous sommes maintenant de jeunes chiots en pleine découverte du monde. Nous avons besoin de douceur et de temps et nous serions plus que comblées de pouvoir rejoindre des familles ayant déjà des chiens énergiques et confiants. Nous avons hâte de rencontrer nos familles pour la vie respective.
Pour postuler à nos adoptions, c'est juste ici:
Ni Hao (salut),
Nous sommes Abigaël et Maëva. Nos noms ont été soigneusement choisis pour faire un petit clin d’œil à notre race originaire de Chine, le shar-peï. Les trémas sur nos noms et notre race rappellent les centaines de petits points qui se cachent sur notre bedon rose. Ce surnom nous a suivies tout au long de notre voyage vers la liberté. Moi, Abigaël, j’étais le A715250, et moi, Maëva, j’étais le A715251. Nous étions deux sœurs terrifiées, fuyantes, qui ne cherchaient ni réconfort ni amour auprès de l’humain. Il n'a fallu que quelques jours pour être sélectionnées lors de la marche matinale des employés du centre. Non pas pour nous aider à nous ouvrir le cœur, mais pour mourir. Nous étions, aux yeux du centre, des candidates parfaites pour libérer de l’espace pour les futurs arrivants, des âmes blessées et oubliées. À peine quelques jours après notre arrivée, nos numéros A715250 et A715251 figuraient parmi la liste d’euthanasie. Notre heure était venue.
Tout bourdonne si fort : l’écho du centre, la vitesse des mouvements, les techniciens qui nous auscultent, les adoptants qui se penchent et nous parlent d’une voix étrange. Il faut fuir, il faut se cacher loin. Nous essayons de nous fondre dans le béton qui nous fait trembler de froid, ou peut-être est-ce la peur ? ATTENTION, ils sont derrière toi !!! FUIS !
On pleure. On tremble. On a perdu l’appétit et le goût de vivre. Nous avons 5 mois, et l’humain a perdu espoir pour nous… À l’exception de Suzanne.
Il est 14h05 lorsque les filles reçoivent un message. C’est Suzanne. Nous sommes en pré-euthanasie. Il ne nous reste que quelques minutes avant de nous faire voler nos belles années à vivre. En moins de deux, un courriel est envoyé, demandant l’autorisation de notre sauvetage. Nous sommes saines et sauves. Nous sommes sauvées grâce à l’œil bienveillant de Suzanne, cette bénévole originaire de San Antonio qui s’assure que chaque âme perdue retrouve son chemin entre les mains d’un sauveur.
C’est ainsi qu’Alexandra et Alysson nous ont récupérées.
Nous avons vite compris que le van nous apporterait vers la liberté. Nos numéros A715250 et A715251 ont rapidement laissé place à des surnoms plus farfelus les uns que les autres : Les trémas, les petits vers de choux, les boulettes. Les souvenirs traumatisants de notre capture ont tranquillement fait place aux moments de douceur : les petits bouts de pain partagés à travers notre grillage, les nombreux Bully sticks que nous dégustions la nuit loin des regards, les sorties dans les gazons frais et les repas submergés de conserves délicieuses. La vie devenant belle, nous nous sommes tranquillement ouvertes le cœur à nos sauveuses.
Nous sommes maintenant de jeunes chiots en pleine découverte du monde. Nous avons besoin de douceur et de temps et nous serions plus que comblées de pouvoir rejoindre des familles ayant déjà des chiens énergiques et confiants. Nous avons hâte de rencontrer nos familles pour la vie respective.
Pour postuler à nos adoptions, c'est juste ici: