Bonjour… je suis désolé si je chuchote, mais je ne veux certainement pas déranger qui que ce soit. Je ne suis vraiment pas du genre extraverti et je veux simplement me fondre dans le décor. Mais si cela vous dit, je vais tout de même vous raconter l’histoire folle de ma vie. Celle d’autrefois, celle du Texas.
J’étais dehors et je faisais tout bonnement mon petit train-train quotidien lorsque qu’une escouade canine m’a sauvagement capturé.
Certains animaux figent lorsque la mort semble inévitable, et c’est également mon mécanisme de défense. Je me suis donc immobilisé complètement pour échapper à la menace, mais en vain, la mort sonnait vraisemblablement à ma porte.
Lorsque je me suis retrouvé coincé entre les quatre murs de la fourrière, j’ai vite pressenti la mort imminente. Mon mécanisme s’est alors à nouveau déclenché et je me suis simplement immobilisé en espérant être oublié. Être oublié le fameux 6 juin 2024 lorsqu’ils passeraient devant mon enclos pour m’emmener à mon euthanasie. Peut-être que si je ne bouge pas, ils passeront sans me voir. Peut-être que si je me blottis suffisamment fort contre mes collègues de cage, ils finiront par partir ? Mais, il faut se le dire, dans ce genre de centre, peu importe la technique de feinte, la mort est quasi inévitable.
Ma seule chance dans ce centre, c’est qu’une personne ressente une émotion en apercevant mon image sur la liste de mort.
Si j’avais su que cette photo jouerait un si grand rôle dans ma vie, peut-être aurais-je arboré mon plus beau sourire. Mais je dois avouer qu’il n’aurait rien eu de naturel, je suis tétanisé. Je suis un peu mort de l’intérieur, c’est une expérience tellement traumatisante ici, je veux simplement que cela s’arrête, que tout s’arrête.
C’est donc le 6 juin même, lorsque tous mes compagnons ou presque étaient partis pour la mort, qu’un minuscule changement s’est produit. Une paire d’yeux s’est penchée vers moi, mais le regard était différent, doux, pur et bienveillant. Alysson avait posé les yeux sur moi.
Une toute autre réalité se tramait de l’autre côté de ces sordides murs. Alexandra et Alysson planchaient sur leur sauvetage. Pour elles, c’est toujours tellement déchirant de devoir trancher entre nous tous, c’est pourquoi le duo se consulte immanquablement dans toutes leurs décisions. Alysson ne savait que faire seule devant moi, je fixais le vide et attendais stoïquement la fin. Heureusement pour moi, ce jour-là, deux filles en or ont décidé de voir au-delà de mon mutisme, elles ont vu un petit chien apeuré par la mort. Elles m’ont vu au travers de ma coquille, elles ont vu le vrai Benjamin qui se trouvait simplement immobile mais qui désirait vivre. Alexandra, qui a toujours eu un énorme penchant pour la race des chihuahuas, n’a pas hésité trop longtemps ! Et vous savez quoi ? Je n’ai jamais été aussi heureux d’être qui je suis, un charmant chihuahua croisé certes, mais grâce entre autres à cela, j’étais en vie !
C’est donc avec timidité que j’ai quitté ma cage ne sachant pas ce qu’il y aurait de l’autre côté. Finalement, cette longue attente fut récompensée, j’allais retrouver le reste de la meute mobile, ma nouvelle famille.
Les filles m’ont vite prénommé Benjamin comme Benjamin la tortue, car une fois sorti de ma coquille, je suis vite devenu un charmant jeune homme affectueux et câlin à souhait !
Vous aimeriez avoir un petit pot de colle à la maison ? Je suis votre homme ! J’avais du mal à montrer mon vrai visage dans ce centre, mais maintenant que je me sens en sécurité, je peux enfin me dévoiler au grand jour ! Me voici, Benjamin le fier petit chihuahua qui ne rêve que d’un foyer douillet pour offrir son amour et sa gratitude jusqu’à la fin des temps !
Merci, Benjamin la tortue.
Pour m’adopter, c’est juste ici :
Bonjour… je suis désolé si je chuchote, mais je ne veux certainement pas déranger qui que ce soit. Je ne suis vraiment pas du genre extraverti et je veux simplement me fondre dans le décor. Mais si cela vous dit, je vais tout de même vous raconter l’histoire folle de ma vie. Celle d’autrefois, celle du Texas.
J’étais dehors et je faisais tout bonnement mon petit train-train quotidien lorsque qu’une escouade canine m’a sauvagement capturé.
Certains animaux figent lorsque la mort semble inévitable, et c’est également mon mécanisme de défense. Je me suis donc immobilisé complètement pour échapper à la menace, mais en vain, la mort sonnait vraisemblablement à ma porte.
Lorsque je me suis retrouvé coincé entre les quatre murs de la fourrière, j’ai vite pressenti la mort imminente. Mon mécanisme s’est alors à nouveau déclenché et je me suis simplement immobilisé en espérant être oublié. Être oublié le fameux 6 juin 2024 lorsqu’ils passeraient devant mon enclos pour m’emmener à mon euthanasie. Peut-être que si je ne bouge pas, ils passeront sans me voir. Peut-être que si je me blottis suffisamment fort contre mes collègues de cage, ils finiront par partir ? Mais, il faut se le dire, dans ce genre de centre, peu importe la technique de feinte, la mort est quasi inévitable.
Ma seule chance dans ce centre, c’est qu’une personne ressente une émotion en apercevant mon image sur la liste de mort.
Si j’avais su que cette photo jouerait un si grand rôle dans ma vie, peut-être aurais-je arboré mon plus beau sourire. Mais je dois avouer qu’il n’aurait rien eu de naturel, je suis tétanisé. Je suis un peu mort de l’intérieur, c’est une expérience tellement traumatisante ici, je veux simplement que cela s’arrête, que tout s’arrête.
C’est donc le 6 juin même, lorsque tous mes compagnons ou presque étaient partis pour la mort, qu’un minuscule changement s’est produit. Une paire d’yeux s’est penchée vers moi, mais le regard était différent, doux, pur et bienveillant. Alysson avait posé les yeux sur moi.
Une toute autre réalité se tramait de l’autre côté de ces sordides murs. Alexandra et Alysson planchaient sur leur sauvetage. Pour elles, c’est toujours tellement déchirant de devoir trancher entre nous tous, c’est pourquoi le duo se consulte immanquablement dans toutes leurs décisions. Alysson ne savait que faire seule devant moi, je fixais le vide et attendais stoïquement la fin. Heureusement pour moi, ce jour-là, deux filles en or ont décidé de voir au-delà de mon mutisme, elles ont vu un petit chien apeuré par la mort. Elles m’ont vu au travers de ma coquille, elles ont vu le vrai Benjamin qui se trouvait simplement immobile mais qui désirait vivre. Alexandra, qui a toujours eu un énorme penchant pour la race des chihuahuas, n’a pas hésité trop longtemps ! Et vous savez quoi ? Je n’ai jamais été aussi heureux d’être qui je suis, un charmant chihuahua croisé certes, mais grâce entre autres à cela, j’étais en vie !
C’est donc avec timidité que j’ai quitté ma cage ne sachant pas ce qu’il y aurait de l’autre côté. Finalement, cette longue attente fut récompensée, j’allais retrouver le reste de la meute mobile, ma nouvelle famille.
Les filles m’ont vite prénommé Benjamin comme Benjamin la tortue, car une fois sorti de ma coquille, je suis vite devenu un charmant jeune homme affectueux et câlin à souhait !
Vous aimeriez avoir un petit pot de colle à la maison ? Je suis votre homme ! J’avais du mal à montrer mon vrai visage dans ce centre, mais maintenant que je me sens en sécurité, je peux enfin me dévoiler au grand jour ! Me voici, Benjamin le fier petit chihuahua qui ne rêve que d’un foyer douillet pour offrir son amour et sa gratitude jusqu’à la fin des temps !
Merci, Benjamin la tortue.
Pour m’adopter, c’est juste ici :
Bonjour… je suis désolé si je chuchote, mais je ne veux certainement pas déranger qui que ce soit. Je ne suis vraiment pas du genre extraverti et je veux simplement me fondre dans le décor. Mais si cela vous dit, je vais tout de même vous raconter l’histoire folle de ma vie. Celle d’autrefois, celle du Texas.
J’étais dehors et je faisais tout bonnement mon petit train-train quotidien lorsque qu’une escouade canine m’a sauvagement capturé.
Certains animaux figent lorsque la mort semble inévitable, et c’est également mon mécanisme de défense. Je me suis donc immobilisé complètement pour échapper à la menace, mais en vain, la mort sonnait vraisemblablement à ma porte.
Lorsque je me suis retrouvé coincé entre les quatre murs de la fourrière, j’ai vite pressenti la mort imminente. Mon mécanisme s’est alors à nouveau déclenché et je me suis simplement immobilisé en espérant être oublié. Être oublié le fameux 6 juin 2024 lorsqu’ils passeraient devant mon enclos pour m’emmener à mon euthanasie. Peut-être que si je ne bouge pas, ils passeront sans me voir. Peut-être que si je me blottis suffisamment fort contre mes collègues de cage, ils finiront par partir ? Mais, il faut se le dire, dans ce genre de centre, peu importe la technique de feinte, la mort est quasi inévitable.
Ma seule chance dans ce centre, c’est qu’une personne ressente une émotion en apercevant mon image sur la liste de mort.
Si j’avais su que cette photo jouerait un si grand rôle dans ma vie, peut-être aurais-je arboré mon plus beau sourire. Mais je dois avouer qu’il n’aurait rien eu de naturel, je suis tétanisé. Je suis un peu mort de l’intérieur, c’est une expérience tellement traumatisante ici, je veux simplement que cela s’arrête, que tout s’arrête.
C’est donc le 6 juin même, lorsque tous mes compagnons ou presque étaient partis pour la mort, qu’un minuscule changement s’est produit. Une paire d’yeux s’est penchée vers moi, mais le regard était différent, doux, pur et bienveillant. Alysson avait posé les yeux sur moi.
Une toute autre réalité se tramait de l’autre côté de ces sordides murs. Alexandra et Alysson planchaient sur leur sauvetage. Pour elles, c’est toujours tellement déchirant de devoir trancher entre nous tous, c’est pourquoi le duo se consulte immanquablement dans toutes leurs décisions. Alysson ne savait que faire seule devant moi, je fixais le vide et attendais stoïquement la fin. Heureusement pour moi, ce jour-là, deux filles en or ont décidé de voir au-delà de mon mutisme, elles ont vu un petit chien apeuré par la mort. Elles m’ont vu au travers de ma coquille, elles ont vu le vrai Benjamin qui se trouvait simplement immobile mais qui désirait vivre. Alexandra, qui a toujours eu un énorme penchant pour la race des chihuahuas, n’a pas hésité trop longtemps ! Et vous savez quoi ? Je n’ai jamais été aussi heureux d’être qui je suis, un charmant chihuahua croisé certes, mais grâce entre autres à cela, j’étais en vie !
C’est donc avec timidité que j’ai quitté ma cage ne sachant pas ce qu’il y aurait de l’autre côté. Finalement, cette longue attente fut récompensée, j’allais retrouver le reste de la meute mobile, ma nouvelle famille.
Les filles m’ont vite prénommé Benjamin comme Benjamin la tortue, car une fois sorti de ma coquille, je suis vite devenu un charmant jeune homme affectueux et câlin à souhait !
Vous aimeriez avoir un petit pot de colle à la maison ? Je suis votre homme ! J’avais du mal à montrer mon vrai visage dans ce centre, mais maintenant que je me sens en sécurité, je peux enfin me dévoiler au grand jour ! Me voici, Benjamin le fier petit chihuahua qui ne rêve que d’un foyer douillet pour offrir son amour et sa gratitude jusqu’à la fin des temps !
Merci, Benjamin la tortue.
Pour m’adopter, c’est juste ici :